Quels sont les frais à prendre en compte dans le crédit immobilier ?
Lors de la souscription à un crédit immobilier, le capital et les intérêts ne sont pas les seules charges du client. Les crédits immobiliers entraînent aussi des coûts supplémentaires qui doivent être pris en compte avant de signer une offre de prêt. Certains de ces coûts doivent être payés immédiatement. D’autres par contre s’ajoutent aux paiements mensuels. Afin de vous aider à éviter les mauvaises surprises après l’obtention du crédit, nous vous présentons ici quelques frais à prendre en compte pour un crédit immobilier.
Les frais de dossier
Ce sont des frais qui englobent le travail nécessaire à l’élaboration d’une demande de prêt hypothécaire. Ils peuvent représenter jusqu’à 1 % du capital emprunté et avoisinent en moyenne 1 000 €. Chaque banque ou agence immobilière est libre de fixer ces frais. Ils s’avèrent difficiles à négocier. La plupart des banques et agences immobilières sont intransigeantes sur cette question. Seuls quelques bons profils d’emprunteurs (dons importants, revenus élevés, capacité d’épargne pour des projets, etc.) peuvent réduire la facture.
L’hypothèque
Une hypothèque est une sûreté qui est fournie par la banque qui octroie le crédit immobilier pour se protéger contre d’éventuelles dettes impayées. L’hypothèque est la solution la plus connue, même si, ces dernières années, elle a cédé la place au garant. En dépit de la solution choisie, ces procédures ont un coût. Elle doit être payée au moment de la signature du prêt. Cependant les prêts hypothécaires entraînent également des coûts supplémentaires. Il s’agit de la taxe d’enregistrement foncier, le droit de timbre et des frais de notaire. Environ 1 % du montant emprunté doit être payé pour la garantie et 1,5 % pour l’hypothèque.
Les assurances du prêt immobilier
Le taux d’intérêt appliqué pour un prêt immobilier est généralement compris comme excluant l’assurance. Par conséquent, le prix de l’assurance décès et invalidité doit être ajouté pour connaître le coût total du prêt. Bien qu’elle ne soit pas légalement obligatoire, elle est exigée par les banques pour tous les prêts immobiliers. Le remboursement du capital restant en cas de décès ou d’invalidité totale de l’emprunteur est remboursé par cette assurance. L’assurance emprunteur représente 0,30% en moyenne du montant emprunté dans le cadre des contrats de groupe proposés par les banques.
L’assurance emprunteur
La loi Lagarde 2010 n’oblige pas à souscrire une assurance décès-invalidité fournie par la banque prêteuse. Il est donc possible de choisir un contrat fourni par une compagnie d’assurance externe. C’est la pratique de l’assurance déléguée. La loi Sabine II de 2016, permet de changer d’assurance chaque année après la signature du contrat de prêt et rechercher une assurance alternative.
La loi Harmon 2014 permet de changer d’assurance à tout moment dans l’année qui suit la signature du contrat. Avantages pour la délégation : des taux plus abordables permettant d’économiser des milliers d’euros tout au long de la période de remboursement.
La perte de l’assurance-emploi
La perte de l’assurance -emploi est facultative, elle n’est pas exigée par la banque. Son coût se situe en moyenne entre 0,30 et 0,80% du montant emprunté. La procédure de mise en œuvre est complexe, les délais d’attente et les franchises doivent être respectés. Et dans la plupart des cas, elle ne couvre qu’une partie des paiements mensuels. Toutes ces raisons expliquent pourquoi ce type d’assurance est rarement souscrit. Dans tous les cas, si elle est retirée, elle sera ajoutée au coût du prêt.